Emmanuel Macron à l’ONU : la France reconnaît l’État de Palestine, un tournant historique dans la diplomatie française
C’est un moment que beaucoup attendaient, et que l’histoire retiendra. Devant l’Assemblée générale des Nations unies, Emmanuel Macron a solennellement annoncé que la France reconnaissait officiellement l’État de Palestine. Ce geste, hautement symbolique et profondément politique, marque un tournant décisif dans la diplomatie française et, plus largement, dans la quête d’une paix durable au Proche-Orient.
Un discours qui résonne au-delà des mots
Depuis des décennies, la question palestinienne a rythmé les débats internationaux, nourri les tensions et suscité des élans d’espoir trop souvent déçus. Dans son discours, le président français a choisi un ton grave, conscient de l’importance historique de l’instant :
«La France ne croit pas à la fatalité des murs ni à l’éternité des conflits. Aujourd’hui, en reconnaissant l’État de Palestine, nous affirmons qu’il n’y a pas de paix possible sans justice, et pas de justice sans reconnaissance. »
À travers ces mots, Emmanuel Macron a placé la France dans la continuité de son héritage diplomatique : une nation qui ose parler fort quand le droit international est en jeu, une nation qui refuse de céder au silence face à l’injustice.

Entre courage politique et responsabilité internationale
La reconnaissance de la Palestine n’est pas un geste improvisé. Elle a mûri au fil des années, dans un contexte où les négociations de paix se sont enlisées et où la situation sur le terrain est devenue insoutenable pour des millions de Palestiniens.
Mais ce choix, aussi moral qu’historique, n’est pas sans risque. Il expose la France à des tensions diplomatiques, notamment avec Israël et certains de ses alliés. Pourtant, le président a assumé cette décision, en l’inscrivant dans la vision française d’un multilatéralisme renouvelé : celui où les grandes puissances ne se contentent pas de commenter, mais agissent pour rouvrir le champ des possibles.
Un signal fort pour les peuples
Au-delà des chancelleries, cette reconnaissance est avant tout un message adressé aux populations. Aux Palestiniens, elle dit : votre droit à exister est reconnu par une puissance membre permanent du Conseil de sécurité. Aux Israéliens, elle rappelle que la sécurité de leur État ne sera durable que dans la coexistence avec un voisin reconnu et souverain. À la communauté internationale, elle envoie un signal : la France choisit de ne pas attendre que l’histoire s’écrive sans elle.
Et maintenant ?
Cet acte, aussi symbolique soit-il, n’est qu’une étape. La reconnaissance ne résout pas, à elle seule, les blocages politiques, la colonisation, les violences ou les fractures internes. Mais elle ouvre une brèche dans l’immobilisme. Elle redonne du souffle à une solution à deux États que beaucoup croyaient enterrée. Elle invite les partenaires européens et arabes à prendre position, à redonner une dynamique à un processus qui semblait perdu.
Un moment qui engage l’avenir
En annonçant la reconnaissance de l’État de Palestine à l’ONU, Emmanuel Macron inscrit son nom dans l’histoire de la diplomatie française. Mais surtout, il rappelle une vérité essentielle : la paix n’est jamais le fruit du renoncement, mais celui du courage politique.
La France, fidèle à ses valeurs, vient de poser un acte qui dépasse la seule géopolitique. Elle affirme que l’humanité, la justice et le droit international restent les boussoles de son engagement.
