Poutine présente une nouvelle arme stratégique, Trump appelle à « mettre fin à la guerre »
Le président russe Vladimir Poutine est apparu ce week-end dernier en treillis militaire pour annoncer la mise au point d’une nouvelle arme stratégique.
L’événement, largement diffusé par les médias russes, s’inscrit dans un contexte de guerre prolongée en Ukraine et de tensions croissantes entre Moscou et l’Occident.
Lors de la présentation, tenue dans une base militaire non révélée, Poutine a décrit cette arme comme « une garantie supplémentaire de sécurité » pour la Russie, affirmant qu’elle serait capable de « déjouer toute défense ennemie ».

Les autorités russes n’ont pas précisé de quel système il s’agissait, mais des sources évoquent un missile hypersonique ou un engin à propulsion nucléaire.
Selon l’agence Reuters, la Russie aurait récemment testé deux armements de ce type : la torpille nucléaire sous-marine Poseidon et le missile de croisière à propulsion nucléaire Burevestnik, capables de parcourir des milliers de kilomètres et d’échapper aux systèmes antimissiles occidentaux.
Moscou présente ces développements comme une réponse directe à l’expansion de l’OTAN et aux livraisons d’armes à l’Ukraine.
L’annonce a suscité des réactions prudentes au sein de la communauté internationale. L’OTAN a rappelé que de telles avancées augmentent le risque d’instabilité stratégique, tandis que Kyiv y voit une tentative de dissuasion psychologique.
Aux États-Unis, le président Donald Trump a réagi avec fermeté. Interrogé par des journalistes, il a estimé que Poutine « devrait mettre fin à la guerre en Ukraine plutôt que de tester des missiles », qualifiant la démonstration russe d’« inappropriée ».
Il a également averti que Washington « ne resterait pas les bras croisés » face à une escalade nucléaire.
Pour de nombreux analystes, cette annonce relève autant de la communication politique que de la démonstration militaire.
En se mettant en scène en chef de guerre, Vladimir Poutine cherche à afficher la puissance de la Russie et à renforcer son image à l’intérieur du pays, tout en rappelant à l’Occident que Moscou reste un acteur incontournable dans le jeu stratégique mondial.

