Ronaldo milliardaire : comment un contrat saoudien a changé la donne?
Depuis des années, Cristiano Ronaldo est une icône du football : ses dribbles, ses buts spectaculaires, ses records, mais aussi son image, ses marques, son efficacité sur les réseaux sociaux… Tout cela lui a déjà assuré une fortune colossale. Pourtant, ce qui s’est passé récemment lui permet aujourd’hui de franchir un nouveau cap : devenir le premier footballeur milliardaire, selon le Bloomberg Billionaires Index. Et cette transformation loin d’être un effet de mode est largement due à son dernier contrat avec le club saoudien Al-Nassr.
Voici pourquoi ce contrat fait toute la différence.
Le contexte : Al-Nassr et Ronaldo, une alliance stratégique
Ronaldo a rejoint Al-Nassr fin 2022, après son départ de Manchester United. Ce transfert avait déjà fait du bruit : on parlait d’un salaire annuel parfois présenté comme le plus élevé de l’histoire du foot, des bonus, des avantages, etc.

Mais ce n’était que le début. En juin 2025, Ronaldo a prolongé son contrat jusqu’en 2027 avec Al-Nassr. Cette extension, d’une durée de deux ans, est estimée à plus de 400 millions de dollars, ce qui l’assure de rester dans le club au-delà de ses 42 ans.
Il ne suffit pas d’un gros contrat pour devenir milliardaire. Plusieurs éléments se combinent ici :
Un salaire imposant, net d’impôts
Le contrat en Arabie Saoudite est largement libre d’impôts, ce qui signifie que Ronaldo touche l’essentiel sans perdre une part massive en fiscalité un avantage déterminant pour un salaire aussi élevé.
Des bonus, des parts dans le club, des avantages annexes
Au-delà du salaire de base, il y a les primes de performance, les bonus liés aux résultats ou aux objectifs personnels, mais aussi une participation dans Al-Nassr (approximativement 15 %) et d’autres avantages comme l’utilisation d’un jet privé, parfois des frais annexes pris en charge.
Une carrière imposante antérieure plus des partenariats lucratifs
Avant même le contrat saoudien, Ronaldo avait déjà accumulé des revenus énormes : salaires dans les plus grands clubs européens (Manchester United, Real Madrid, Juventus), mais aussi contrats publicitaires avec des marques comme Nike, Armani, Castrol, etc. Bloomberg estime qu’entre 2002 et 2023, il a gagné plus de 550 millions de dollars seulement en salaires.
Optimisation de l’image & des revenus hors-terrain Ronaldo ne vit pas que du terrain : son image, ses marques perso, ses investissements immobiliers ou commerciaux complètent ses revenus. Même quand il ne joue pas, ou dans les moments de moindre visibilité, ces revenus sont une assise solide.
Ce que cela signifie pour le football (et pour lui)
Ronaldo établit un précédent : il devient le premier footballeur officiellement milliardaire selon Bloomberg. C’est un tournant dans la manière de mesurer la richesse des joueurs, pas seulement par les salaires de club mais par l’ensemble de leurs activités.
Cela montre aussi la montée en puissance de la Pro League saoudienne, non seulement comme destination financière mais comme projet stratégique : attirer les grands noms, augmenter la visibilité, développer le football local, commercialiser autour, etc.

Pour Ronaldo, c’est la consécration d’une carrière déjà exceptionnelle. Il prouve qu’il peut générer des revenus à la hauteur de son prestige, même à un âge où beaucoup arrêtent ou ralentissent. Il se hisse dans une catégorie très restreinte : celle des sportifs milliardaires LeBron James, Michael Jordan, etc.
Les limites, les questions qui restent
Je ne dis pas que c’est parfait ou sans controverses. Voici quelques points à garder en tête :
Durabilité : même s’il reste performant, le temps joue contre lui. À 40-42 ans, la condition physique, les blessures, le niveau exigent beaucoup. Est-ce que le contrat pourra toujours être pleinement honoré selon la performance ?
Image & réputation : certains critiquent les joueurs qui font le choix de ligues « moins visibles » mais très lucratives. Est-ce que cela affecte sa postérité, sa légende ? Peut-être, mais Ronaldo a déjà construit une légende solide.

Économie locale : dans quelle mesure ces énormes salaires sont-ils durables dans le contexte saoudien, et à quel coût pour le championnat, le public, les clubs plus modestes ? C’est un défi : croissance des infrastructures, soutenabilité financière, etc.
Si j’avais à poser les choses, je dirais que ce contrat prolongé en Arabie Saoudite marque plus qu’une victoire financière pour Cristiano Ronaldo : c’est un moment qui redéfinit ce à quoi peut ressembler la fin d’une grande carrière de footballeur. Plutôt que de s’effacer, il continue de s’imposer financièrement, médiatiquement, sportivement et il le fait d’une manière qui va sans doute servir de référence pour les générations futures.
Pour toi qui lis cet article : ce n’est pas seulement une histoire d’argent. C’est aussi une leçon sur la stratégie, sur la valeur de marque, sur le placement, sur le fait de savoir quand renégocier, quand investir, quand utiliser son image. Ronaldo l’a bien compris et il en profite.
