Deux ans après le coup d’État en République de Guinée
Un petit message à monsieur le putschiste Mamady Doumbouya.
Aujourd’hui 05/09/2021, c’est l’anniversaire du pouvoir usurpé de Mamady Doumbouya. C’est-à-dire, cela fait 2 ans depuis que la République de Guinée a été violée par le putschiste qui nous a dit qu’il va faire l’amour à la Guinée.
Le mal guinéen ne continue-t-il pas à se propager sous votre règne monsieur le putschiste ?
En tout état de cause, la barbarie du 05/09/2021 et le massacre des manifestants, depuis votre accession au pouvoir par effraction, ne resteront pas éternellement impunis par la justice guinéenne. La justice sera effectivement la boussole pour tous les guinéens sans exception.
« Plus personne ne doit mourir pour rien…les guinéens ne doivent plus mourir pour la politique… » Dixit Mamady Doumbouya
Mais, c’est faux! Les guinéens continuent de mourir à cause de la politique. À chaque manifestation vous massacrez les guinéens. Vous faites disparaître certains militaires qui ne sont pas du même avis politique que vous. Vous ne vous rendez pas compte de cette réalité parce que le virus du pouvoir vous a contaminé. Mais, attendez monsieur Doumbouya! La détention de l’ancien putschiste monsieur Moussa Dadis camara ne vous interpelle pas?
C’est sûr que vous avez perdu la raison sinon cette détention de Dadis vous aurait aidé à vous rendre compte de la vulnérabilité du pouvoir usurpé, illégal et illégitime que vous exercer. Si vous avez encore de la chance, vous organiserez des élections libres et transparentes dans un délai raisonnable et vous mettrez à la disposition de la justice guinéenne pour laver votre honneur, si vous en avez?
Une dernière chose, sachez que vous avez eu le pouvoir le 05/09/2021 mais pas la gloire. Aujourd’hui, les pro putschistes vous soutiennent parce que le danger est loin. Mais, si le danger s’approche, ils s’éloigneront de vous.
C’est ma façon de vous souhaiter bon anniversaire tout en vous donnant un petit coup de piqûre de rappel. Surtout pour ne pas que le virus vous emporte.
Vive le retour à l’ordre constitutionnel!
